La réforme pénitentiaire est exigée à la prison David Wade
Vendredi passé il y a eu une manifestation par des familles des prisonniers à la prison David Wade qui font une grève de faim avec l’objectif d’amplifier leurs exigences d’arrêter le traitement inhumain. Ces prisonniers faisaient partie d’un programme informel de redressement qui était projeté de durer 90 jours – certains des prisonniers sont là depuis deux ans. Environ 60 prisonniers ont été transférés à David Wade à cause des problèmes disciplinaires en 2019 et 2020. La manifestation s’est passée au Département de sécurité publique et de corrections de la Louisiane à Bâton-Rouge.
La prison David Wade est à Homer en Louisiane, dans la paroisse de Claiborne. Ces prisonniers ont été transférés du Centre correctionnel Elayn Hunt dans la ville de Saint-Gabriel, près de Bâton-Rouge. Ils ont été nommés « Les Oubliés d’Hunt » (« Hunt’s Forgotten »). Un aller-retour de Baton Rouge à Homer dure 10 heures en voiture – un fait qui limite l’accès des prisonniers à leurs avocats. Comme résultat, c’est plus difficile pour eux de discuter de leurs affaires et aussi de leur traitement. Ils veulent retourner à Elayn Hunt.
Il y a beaucoup de témoignages de prisonniers qui détaillent leur traitement. Ils disent qu’ils sont limités à leurs cellules pendant 23 heures tous les jours, relâchés seulement pour prendre une douche. Des médicaments sont niés. Des visites sous forme vidéo avec leurs avocats sont niées aussi. Un prisonnier a dit qu’il est victime d’abus émotionnel, d’abus sexuel verbal, et de torture.
La grève a commencé le 14 juillet et il n’y a rien qui indique qu’elle ne continue pas. La femme de Kermit Parker, un gréviste, a dit par tweet qu’il continue sa grève lundi soir. Un tweet de Kermit Parker lui-même hier soir dit ça aussi. Trois des 15 prisonniers qui font partie ont été retournés au centre Elayn Hunt comme résultat de cet effort. Les grévistes ont refusé la chance de se déplacer dans un environnement moins restrictif en raison de leur demande de transfert.
Une femme de l’un des prisonniers à David Wade, a dit qu’elle espère qu’il y aura des changements durables du traitement des prisonniers partout, pas seulement à David Wade. Elle a dit aussi que les personnes incarcérées ne devraient pas être traitées comme moins qu’un être humain à cause de leur statut de prisonnier – ils sont encore des hommes qui devraient être traité comme tels.
Ces allégations ne sont pas les premières concernant les conditions et le traitement des prisonniers à David Wade. En 2017 le journal Shreveport Times a fait de la recherche sur la facilité. Selon le journal, les descriptions de ce qui se passe dans la prison sont vraiment différentes si on parle avec un prisonnier ou un membre du personnel. Il a fait une comparaison avec Dr. Jekyll et M. Hyde pour décrire le contraste flagrant entre les deux. Certaines affirmations des prisonniers sont qu’il y avait des infestations de cafards, la violence sexuelle par des agents pénitentiaires, et le surpeuplement de la prison.
Plus de 210 poursuites ont été déposées contre la prison entre 1980, quand elle est ouverte, et juillet 2017, quand l’enquête a été faite – presque la moitié des poursuites ont été déposées entre 2012 et 2017. 53 d’entre elles affirment des violations des droits civils. Les agents pénitentiaires ont dit que c’est normal pour une prison d’être actionnée par des prisonniers.
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